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Le troisième volet de cette rubrique s’intéresse à l’algorithmique et à la programmation autour de la notion de suite.
Sur les suites, voir cet article sur les suites récurrentes et, concernant le calcul à grande précision, cet article sur Python qui s’applique presque sans modification à CoffeeScript. De toute manière, entrer "suite" dans le moteur de recherche de ce site ne peut mener qu’à des articles en rapport avec celui-ci.
L’article sur MathsOntologie cite en exemple la fonction σ(n) (somme des diviseurs de n), qui est une suite entière puisqu’à chaque entier n, elle associe un entier [1] ; en transformant cette suite en suite itérée, on définit les suites aliquotes qui évoquent fortement la suite de Collatz, mais avec beaucoup plus de résultats.
Enfin, l’article sur CoffeeScript donne un algorithme assez rapide pour calculer le nombre de moyens de constituer 89 centimes uniquement avec des pièces rouges. Sur ce problème, un article traite d’un problème voisin : Quel jeu de pièces permet de constituer toutes les sommes possibles en minimisant le nombre de pièces nécessaire ?
Avec MathsOntologie
MathsOntologie peut être téléchargé en suivant ce lien et sa documentation :
comporte une étude de cas portant sur une suite entière : l’indicatrice d’Euler.
l’article en pdf
le source en odt
suites avec MathsOntologie
L’accent est mis sur les suites entières ; en effet MathsOntologie est assez porté sur l’arithmétique
suites avec MathsOntologie
source du pdf ci-joint
Avec CoffeeScript
Les algorithmes de l’article se testent idéalement sur cet outil créé spécialement à cet usage [2] :
alcoffeethmique
logiciel d’algorithmique en CoffeeScript
l’article en pdf
le source en odt
suites avec CoffeeScript
l’article en pdf ; on peut copier-coller les algorithmes dans alcoffeethmique
Permet de tester si un nombre est premier; ne réussit pas à tous les coups puisqu'il y a des
"faux positifs" appelés nombres pseudo-premiers de Lucas; le plus petit de ces nombres
est 705 = 3 × 5 × 47 :
Test de Lucas-Lehmer
Ce test s'applique aux nombres de Mersenne; donc on entre l'exposant p de
Mp=2p-1
Note: On est prié d'entrer un exposant premier, faute de quoi la maison Fermat décline
toute responsabilité
En effet, le "petit théorème de Fermat" permet de montrer que la primalité de p est nécessaire.
Par ailleurs, pour éviter des dépassements de capacité, le test répond n'importe quoi si l'exposant
est supérieur à 20. On ne peut donc concrètement utiliser le test de Lucas-Lehmer que pour les exposants
suivants: 3, 5, 7, 11, 13, 17 et 19 (avec 2, surgit un autre problème: il n'y a pas assez de places pour
boucler; mais le fait que 22-1=3 est premier, est notoire...)
On constate que le seul nombre composé de la liste ci-dessus est 211-1=23 × 89. Le test de Lucas-Lehmer est utilisé pour trouver les plus grands nombres de Mersenne premiers
connus (projet Great Internet Mersenne Prime Search)
Limites de suites géométriques
La limite d'une suite géométrique dépend de la position de sa raison par rapport à l'intervalle
[-1;1] ainsi que du signe du premier terme et de la raison.
Double-cliquez alors sur les différents fichiers LARP obtenus : les organigrammes apparaissent clairement et complètement, et l’on peut exécuter les programmes.
Contribution de Pierre-Marc Mazat
Vous êtes prof de maths et vous souhaitez évaluer psychologiquement vos élèves (on ne sait jamais...). Le PDF suivant est fait pour vous (avec le fichier permettant de générer les belles figures) :
Suites et test de Rorschach.pdf
Suites et test de Rorschach.zirs
La version R d’Hubert Raymondaud, avec en plus, une superbe coloration des figures aux couleurs de l’arc-en-ciel.
Suites et test de Rorschach version R.pdf
La suite de cette histoire de suites, c’est de considérer les extrémités des segments comme un nuage de points, elle est racontée dans l’onglet "Voronoï" de cet article par Alain Busser.
Contribution d’Hubert Raymondaud
Je traite deux exemples :
Le premier est tiré d’un ancien manuel de terminale S (Terracher). Il s’agit de conjecturer les limites de suites étudiées dans l’exercice, en partant directement de la figure géométrique proposée. C’est aussi l’occasion d’utiliser des suites pour faire la construction de cette figure géométrique. On pense à une fractale, mais ça n’en est pas !
Cet exemple détaille aussi (et je dirais même surtout) les principales étapes de la démarche qui a abouti à l’élaboration de l’algorithme et à sa mise en oeuvre avec R.
Le deuxième consiste à explorer des suites de Syracuse d’une façon originale, en utilisant des outils de la satistique descriptive qui font apparaitre certaines structures ...
[1] La documentation de MathsOntologie cite une autre suite entière : L’indicatrice d’Euler
[2] pour tester un des algorithmes qui sont donnés en exemple, il suffit de cliquer dessus, ou de le "toucher", puis de cliquer sur le bouton "cours, cours"
[3] Cette procédure est toutefois réservée aux utilisateurs de systèmes Windows. Pour les autres, comme LARP n’a pas été porté sous d’autres systèmes, il est nécessaire d’émuler Windows, par exemple avec wine.