N’est-il pas étrange de commencer à travailler sans connaître les personnes qui nous entourent ? Quand j’y réfléchis je ne connais aucun contexte où cela se produit, sauf un : celui de la classe. Dans tous les établissements que j’ai fréquentés (en tant qu’élève, stagiaire ou enseignante), à la rentrée, il est demandé aux élèves de faire le silence afin de les appeler dans leur classe. Ils doivent ensuite se ranger dans le silence, rentrer dans leur salle dans le silence, écouter les consignes de leur professeur dans le silence et se mettre au travail. Alors qu’on les met à travailler ensemble et qu’ils vont devoir le faire toute l’année, à quel moment ont-ils eu le temps de faire connaissance ?
Cela peut paraître anodin, mais cela ne l’est pas. Ici, il y a en jeu une de ces fameuses CPS, plus précisément les compétences psychosociales. Elles ne sont pas innées, elles s’apprennent et se développent. Et avec de telles rentrées, elles sont pas mal malmenées.
Mais d’abord, que sont les compétences psychosociales ?
Ne rentrons pas dans de tels travers ici et faisons les présentations avec ces CPS, d’autant qu’en mathématiques, on aime bien commencé par définir les objets que l’on aborde.
Si l’OMS a proposé une première définition des CPS en 1994, au fil des années, les données de la littérature ont permis à Santé Publique France d’en donner une définition plus précise et plus fondée : « Il s’agit d’un ensemble cohérent et interrelié de capacités psychologiques (cognitives, émotionnelles et sociales), impliquant des connaissances, des processus intrapsychiques et des comportements spécifiques, qui permettent de renforcer le pouvoir d’agir (empowerment), de maintenir un état de bien-être psychique, de favoriser un fonctionnement individuel optimal et de développer des interactions constructives. » [1]
Trois grandes familles constituent les compétences psychosociales : les compétences cognitives, émotionnelles et sociales. Elles se déclinent en 9 CPS générales et 21 spécifiques précisées dans le tableau [2] ci-dessous :
Catégories | CPS générales | CPS spécifiques |
---|---|---|
Compétences cognitives | CCo – CG1Avoir conscience de soi | CCo-CS1 : Connaissance de soi (forces et limites, buts, valeurs, discours interne…) |
CCo-CS2 : Savoir penser de façon critique (biais, influences…) | ||
CCo-CS3 : Capacité d’auto-évaluation positive | ||
CCo-CS4 : Capacité d’attention à soi (ou pleine conscience) | ||
CCo – CG2Maîtrise de soi | CCo-CS5 : Capacité à gérer ses impulsions | |
CCo-CS6 : Capacité à atteindre ses buts (définition, planification…) | ||
CCo – CG3Prendre des décisions constructives | CCo-CS7 : Capacité à faire des choix responsables | |
CCo-CS8 : Capacité à résoudre des problèmes de façon créative | ||
Compétences émotionnelles | CEm – CG1Avoir conscience de ses émotions et de son stress | CEm-CS1 : Comprendre les émotions et le stress |
CEm-CS2 : Identifier ses émotions et son stress | ||
CEm – CG2Réguler ses émotions | CEm-CS3 : Exprimer ses émotions de façon positive | |
CEm-CS4 : Gérer ses émotions (notamment les émotions difficiles : colère, anxiété, tristesse…) | ||
CEm – CG3Gérer son stress | CEm-CS5 : Réguler son stress au quotidien | |
CEm-CS6 : Capacité à faire face (coping) en situation d’adversité | ||
Compétences sociales | CSo – CG1Communiquer de façon constructive | CSo-CS1 : Capacité d’écoute empathique |
CSo-CS2 : Communication efficace (valorisation, formulations claires…) | ||
CSo – CG2Développer des relations constructives | CSo-CS3 : Développer des liens sociaux (aller vers l’autre, entrer en relation, nouer des amitiés…) | |
CSo-CS4 : Développer des attitudes et comportements prosociaux (acceptation, collaboration, coopération, entraide…) | ||
CSo – CG3Résoudre des difficultés | CSo-CS5 : Savoir demander de l’aide | |
CSo-CS6 : Capacité d’assertivité et de refus | ||
CSo-CS7 : Résoudre des conflits de façon constructive |
Depuis 1994, de nombreuses recherches ont démontré que les CPS avaient de nombreux bénéfices. Il y a tout lieu d’être de le faire rentrer dans les classes. Elles sont rentrées timidement il y a plus d’une dizaine d’années dans les programmes français. Mais elles sont restées bien trop discrète et il fallait passer à la vitesse supérieure. Le 19 août 2022 [3], huit ministères dont celui de l’Éducation Nationale ont décidé d’œuvrer à leur déploiement en France pour permettre à l’ensemble des enfants de développer leurs CPS dès le plus jeune âge, pendant toute leur croissance et dans tous les milieux. Pour atteindre cet objectif, la stratégie nationale vise à inclure l’ensemble des adultes en contact avec des enfants et/ou des jeunes dans une dynamique d’apprentissage quotidien des CPS. [4]
Les compétences psychosociales se distinguent des compétences académiques (et donc mathématiques). Certains les opposent même. Ont-ils raison ?
Le développement des compétences psychosociales ne concerne pas les professeurs de mathématiques du second degré !
On pourrait se dire que ce développement des CPS en classe relève plus facilement du primaire parce qu’ils ont les élèves tout le temps (d’ailleurs les deux volumes du kit pédagogique de l’empathie à l’école ne ciblent bien que le 1er degré [5]).
On pourrait également se convaincre, que c’est impossible à mettre en place dans un cours de mathématiques en collège ou en lycée parce que ça ne s’y prête pas, que cela n’a rien à voir, que de toute façon, on n’a pas le temps avec un programme à tenir.
Bref, on pourrait se trouver bien d’autres excuses, elles ne manquent pas. Aussi, je me fixe le challenge de vous montrer que « Yes, we can ! ».
Pourquoi c’est important de chercher à les développer au-delà de l’école primaire ?
Peut-être puis-je commencer par lister les bénéfices qu’ont démontré les recherches sur les CPS. Leur développement a des effets positifs sur le bien-être et la santé mentale, sur la réduction des conduites à risque (violence, addictions…), sur le harcèlement et le climat scolaire, également sur la réussite scolaire et professionnelle. Ce n’est pas rien.
Pour ceux qui continuent de penser que cela reste dans le champ du primaire, je vous recommande de jeter un coup d’œil le rapport de juin 2024 sur les compétences psychosociales en lycée professionnel. [6]
En tant que professeurs de mathématiques, nous ne sommes pas sans savoir que les compétences se développent toute la vie, les CPS n’y dérogent pas. On a tous un rôle collectif et individuel à jouer.
Comment s’y prendre ?
Avec notre casquette d’enseignant de mathématiques, nous sommes déjà plutôt bien armés. Nous savons tâtonner, essayer, réajuster, décomposer, avancer étape par étape. Et c’est génial car cela coïncide en quelques sortes avec quelques-uns des 6 facteurs favorables au développement des CPS, recensés par Santé Publiques France4.
Dans les pratiques courantes d’éducation :
- Le premier est de développer ses propres CPS en tant qu’adulte.
- Le deuxième de mettre en place des activités CPS en routine au quotidien (tiens, comme en maths, on peut commencer étape par étape).
- Le troisième d’utiliser une pédagogie active, expérientielle et positive (n’y voyez-vous pas de jolis points communs avec les activités mathématiques que nous proposons à nos élèves ?).
Concernant les activités CPS spécifiques, les facteurs sont plus complexes :
- Avoir un objectif d’apprentissage CPS explicite (tiens tiens tiens).
- Mettre en œuvre des activités CPS formelles de qualités, des ateliers fondés sur des connaissances acquises (cela nous parle encore, non ?).
- Inscrire ces interventions dans un projet collectif de qualité.
À notre niveau, il est tout à fait envisageable de jouer sur les premiers facteurs. Je vous propose quelques pistes pour une entrée en douceur.
Compétences psychosociales et compétences mathématiques, main dans la main
Revenons à notre rentrée. Avant même de laisser mes collégiens glisser un pied en classe, je casse le silence et les invite à relever le 1er défi d’une série qui les attend sur les prochains cours.
Pour les mettre dans le bain des CPS, ils plongent, certes avec surprise mais vite avec enthousiasme dans des activités visant à entraîner leurs CPS, semer les graines d’un climat de classe apaisé, réveiller les six compétences mathématiques et introduire mes outils pédagogiques de l’année (classes inversées, QCM en ligne avec feedback immédiat, rituels d’entrée en classe, livret de réactivation, mise au calme avant les contrôles, coin zen...).
Activité n°1 : « En rang ! »
La consigne est courte et simple. Le sésame pour rentrer en classe consiste à se ranger par ordre des dates d’anniversaire (sans tenir compte des années de naissance). Je n’interviens pas et les observe avec attention. J’ai des critères d’observation en tête :
- Efficacité (durée avec un délai maxi de 5’ + nombre d’erreurs)
- Bienveillance et non-jugement entre les élèves
- Entraide et coopération sans délaisser l’engagement individuel
- Calme (niveau sonore à limiter)
Bien sûr, il y a des objectifs derrière cette activité :
- avant même de commencer à travailler, il s’agit de donner une première occasion aux élèves d’apprendre à se connaître, d’aller vers les autres, d’échanger entre eux et de se trouver un premier point commun (leur mois de naissance) ;
- attribuer une place aux élèves qui ne dépend du choix ni du professeur, ni des élèves et à partir d’un critère qui ne donne lieu à aucun jugement de valeur (taille, sexe, comportement…) ;
- développer quelques-unes des CPS ;
- contribuer à un climat de classe favorable aux apprentissages et à une prévention du harcèlement scolaire ;
- rappeler les compétences mathématiques et offrir un contexte concret dans lequel elles sont mobilisées.
Pas simple de lâcher-prise, de laisser les élèves s’organiser sans intervenir, mais en tant qu’observatrice, il est très agréable de les voir faire. Certes, ils sont surpris au départ par cette mise en bouche surprenante, mais ils se montrent volontaires, bienveillants et respectueux, efficaces et rapides (moins de 3’ pour des classes de 26 à 29 élèves), coopératifs , enthousiastes à découvrir des élèves nés le même mois qu’eux.
Il y a une bonne panoplie d’éléments précieux à repérer pour la suite. En effet, des élèves se distinguent ici :
- ceux qui prennent le lead ;
- ceux qui restent un peu en retrait ;
- ceux qui ont besoin d’être rassurés ou d’être guidés ;
- ceux qui prennent du recul et du temps pour vérifier (dans 1 classe seulement) ;
- les petits noyaux d’élèves…
Bref, même si cela évoluera dans l’année, on a une première température de la classe et des profils d’élèves.
Une fois en classe, un temps est pris pour faire un feedback sur cette activité (leurs ressentis, les objectifs visés…) et de rappeler les 6 compétences mathématiques : 4 d’entre elles étaient à activer de façon plus ou moins prononcées ici.
- Source de l’image : https://aufildesmaths.fr/evaluation-par-competences.html
– CHERCHER : prélever les informations (les dates d’anniversaire) et les organiser
– COMMUNIQUER : plusieurs élèves l’ont même souligné pendant l’activité-même « parlez-vous ! » ; « t’es né quand ? » ; « c’est quoi ton mois de naissance »… Pour ces deux compétences, on insiste sur le fait qu’il est essentiel de chercher et communiquer la bonne information et pas n’importe laquelle, ni une information inutile qui ferait perdre du temps ;
– RAISONNER : décomposer le problème en sous-problèmes (se ranger par mois puis par jour), s’organiser et se structurer (procéder en ligne), procéder par essais-erreurs (le bouchon ne fonctionnant pas, la classe s’est organisée en ligne)
Souvent les élèves résument les mathématiques à des connaissances. J’aime bien commencer par cette activité où les compétences priment sur les connaissances. Si on ne voit pas l’utilité parfois de certaines notions mathématiques, les compétences, elles, sont très souvent utiles au quotidien. Certains élèves faibles en termes de résultats scolaires en mathématiques, s’en sont parfaitement sortis ici et je souligne leur réussite en termes de compétences mathématiques.
Des CPS sont également en jeu ici, notamment des COMPÉTENCES SOCIALES :
- « Communiquer de façon constructive » (CSo-SG1)
- « Développer des relations constructives » (CSo-SG2) avec : « Développer des liens sociaux (aller vers l’autre, entrer en relation…) » (CSo-CS3) + « Développer des attitudes et comportements prosociaux (acceptation, collaboration, coopération, entraide…) » (CSo-CS4)
- « Résoudre des difficultés » (CSo-SG2) avec : « Savoir demander de l’aide » (CSo-CS5)
Activité n°2 : la pyramide prénom
Toujours lors du premier cours, après cette entrée en classe peu conventionnelle et les formalités administratives, il s’agit de réaliser un porte prénom original et personnalisé sous forme d’une pyramide.
L’idée est de poursuivre la connaissance de soi, la connaissance des uns et des autres et terminer l’introduction des compétences mathématiques avec : MODÉLISER et REPRÉSENTER grâce à la construction de ce porte-prénom (objet réel) sous la forme d’un solide de l’espace et en particulier d’un tétraèdre. Le prénom de l’élève sera inscrit sur toutes les faces afin d’être vu de toutes les directions autour de soi. On en profite bien-sûr pour débroussailler après les deux mois de vacances quelques notions de géométrie dans l’espace.
À la maison, les élèves doivent décorer les faces soit pour représenter les mathématiques (une ou plusieurs notions qui leur plaisent bien), soit pour représenter leurs passions ou leurs centres d’intérêts (sport, lecture, source d’inspiration…). On remet l’activité mathématique doucement en route tout en développant ici des COMPÉTENCES COGNITIVES notamment :
- « la connaissance de soi » (CCo-CS1) (ses passions, centres d’intérêts…)
- « sa capacité d’auto-évaluation positive » (CCo-CS3) (mettre en avant ses talents, forces, plutôt que sur ses faiblesses… et ce n’est pas si simple que tous y parviennent).
Les COMPÉTENCES SOCIALES ne sont pas en reste, car la construction peut être complexe pour certains, ceux qui coincent un peu ont ici l’occasion de « demander de l’aide » (CSo-CS5) et leurs camarades de « développer des comportements prosociaux » (CSo-CS4)
Ces deux premières activités ne prennent pas plus de 10 minutes chacune et elles permettent conjointement d’introduire et entrainer à la fois des compétences mathématiques et psychosociales. Et ce n’est pas fini !
Défi n°3 : Le bingo des qualités
Lors du premier cours, les élèves ont eu à identifier (à l’aide d’une fiche de rentrée) trois qualités sur lesquelles ils peuvent s’appuyer pour se sentir bien au collège et pour bien travailler au collège. Ici, pour débuter ce 2e cours de l’année, ils vont devoir en 10’, remplir « un bingo des qualités » comme suit :
Une grille d’évaluation de 3 compétences mathématiques est proposée à titre indicatif.
Les objectifs de cette activité réalisée restent dans l’idée du 1er cours :
- Donner une nouvelle occasion aux élèves d’apprendre à se connaître, à aller vers les autres et évoquer leurs points forts (et non leurs points faibles) ;
- Contribuer à un climat de classe favorable aux apprentissages et à une prévention du harcèlement scolaire ;
- Développer leurs compétences psychosociales ;
- Entraîner des compétences mathématiques et montrer leur utilité.
Le rôle de l’enseignant est un rôle d’observation. Comme la veille, les élèves sont surpris par cette activité, mais se montrent volontaires et enthousiastes. L’efficacité à remplir la fiche est en général assez inégal mais ce n’est pas l’objectif prioritaire.
Les indicateurs de la 1re séance ont tendance à se confirmer : les leaders, les effacés, les entreprenants, les hésitants... D’autres indicateurs se profilent tels que les dynamiques individuelles (élan vers les autres ou retrait qui se dissipe progressivement) et collectives (noyaux d’élèves qui se réorganisent au cours de l’exercice).
Il me plait particulièrement d’entendre des élèves demander le prénom de leur camarade et leurs points forts. D’ailleurs, les élèves eux-mêmes apprécient (c’est la première chose qui ressort de chaque débriefing). Leurs sourires et visages détendus sont également de bons signaux.
Jusqu’à présent, dans la totalité des classes où j’ai pratiqué ce bingo, tous les élèves ont été cités. Pour chaque case, des élèves ressortent du lot ce qui montre que la majorité des élèves joue le jeu et ne choisissent pas la facilité en remplissant au hasard.
Dans le débriefing avec les élèves, il est néanmoins important d’insister sur les étiquettes que peut induire cet exercice. Même s’il s’agit de qualités, chaque élève n’en a pas qu’une mais plusieurs et il ne doit pas être enfermé dans une case en particulier.
Les supports suivants servent pour le débriefing avec les élèves.
Lors du débriefing, un lien est de nouveau fait sur les compétences mathématiques dont trois avec des dominantes fortes :
- CHERCHER : s’engager dans une démarche, prélever les informations utiles (prénoms et les qualités), les organiser, tester et tâtonner pour remplir la grille selon les critères…
- COMMUNIQUER : aller vers les autres, poser les bonnes questions, écouter, donner les bonnes informations et retenir les bons éléments.
- RAISONNER : organiser sa démarche, raisonner par étapes, travailler en équipe…
- CALCULER : compter le nombre de filles et de garçons, faire en sorte qu’il y ait le bon quota dans chaque ligne et chaque colonne.
- MODÉLISER : traduire ce problème concret dans un tableau.
Et les compétences psychosociales :
- COMPÉTENCES COGNITIVES :
- « Avoir conscience de soi » (CCo-SG1) avec : la « connaissance de soi (forces) » (CCo-SS1) et la « capacité d’auto-évaluation positive » (CCo-SS3).
- COMPÉTENCES SOCIALES :
- « Communiquer de façon constructive » (CSo-SG1) avec la « Communication efficace (valorisation) » (CSo-SS2).
- « Développer des relations constructives » (CSo-SG2) avec : « Développer des liens sociaux (aller vers l’autre, entrer en relation, nouer des amitiés…) » (CSo-SS1) et « Développer des attitudes et comportements prosociaux (acceptation, collaboration, coopération, entraide…) » (CSo-SS2).
- « Résoudre des difficultés » (Cso-SG3) avec : « Savoir demander de l’aide » (CSo-SS5)
Voilà, c’était une série de 3 activités courtes de rentrée. On pourrait considérer qu’y consacrer 30’ c’est trop, mais par expérience, on y gagne bien plus sur différents niveaux. Le temps perdu est très vite rattrapé par la suite car les élèves viennent en cours avec envie et la qualité de l’ambiance de classe est meilleure et propice aux apprentissages avec des comportements d’élèves davantage prosociaux.
Dans un cadre certes très simple, les élèves, quel que soit leur niveau, ont pu se tester sur les compétences mathématiques. Elles sont posées pour l’année et bien sûr elles seront travaillées de manière plus approfondie et plus technique dès le lancement du premier chapitre.
Les compétences psychosociales sont introduites de manière active, expérientielle et positive comme la préconisation, sans oublier les débriefings.
Ces activités me permettent aussi d’expliquer d’autres pratiques qui seront introduites dans l’année comme le livret de réactivation, des rituels de rentrée en classe, des exercices de mise au calme… qui viseront à mieux se connaitre, à mieux gérer ses émotions et son stress. D’ailleurs pour cette thématique en lien avec les compétences émotionnelles, les activités proposées ne se conjugueront avec des compétences mathématiques mais avec des connaissances mathématiques voire interdisciplinaires. On rentrera dans le vif du sujet. Peut-être l’objet d’un prochain article ?