Après une initiation rapide à DGPad, Patrick Raffinat traite plusieurs activités pédagogiques DGPad proposées par l’IREM Paris-Nord.
A) Introduction
L’IREM Paris-Nord a publié une page web intitulée « DGPad, un logiciel de géométrie dynamique à découvrir » (http://www-irem.univ-paris13.fr/site_spip/spip.php?article843), qui débute par :
DGPad est un logiciel de géométrie dynamique pour tablette et PC. Il propose aussi une tortue que l’on programme à l’aide de blocs. Il est pensé pour tablette ce qui change radicalement des interfaces de logiciel pensées pour les ordinateurs et transposées sur tablette. La prise en main est donc quelque peu déroutante au départ.
Personnellement, j’ai découvert le logiciel il y a quelques années et ai longtemps été peu à l’aise avec certains aspects de son ergonomie. Paradoxalement, cela ne m’a pas empêché d’écrire plusieurs articles sur DGPad, et même d’adapter son code source pour l’intégrer dans un outil nommé MathémaBlocs [1] sur lequel je reviendrai.
Au fil du temps, j’ai acquis une bonne connaissance des nombreuses facettes de DGPad, et j’aimerais en faire profiter les lecteurs désirant se former rapidement à ce logiciel dont Yves Martin a illustré le grand potentiel dans plusieurs articles « pointus » [2]. Le « rapidement » me conduira aussi à adopter une autre approche que celle du didacticiel de l’IRES de Toulouse (http://www.ires-tlse-mathsetnumerique.fr/DGPadDidacticiel/) : plutôt que de multiplier les exemples, je vais en décortiquer un seul dans la première partie de l’article.
Cet exemple (tester) illustre non seulement plusieurs manipulations géométriques de base, mais montre aussi l’apport complémentaire de la programmation par blocs : ici, elle permet notamment d’avoir une couleur du triangle dépendant de l’angle AMB (plus ou moins de 90 degrés) ou, ce qui revient mathématiquement au même, dépendant de la position du point M (à l’intérieur ou à l’extérieur du cercle de diamètre AB).
Dans la seconde partie de l’article, je m’intéresserai aux activités DGPad proposées par l’IREM Paris-Nord (http://www-irem.univ-paris13.fr/site_spip/spip.php?article848) : leur élégance géométrique peut en effet pousser des lecteurs indécis à franchir le pas par curiosité intellectuelle et/ou dans l’optique d’activités en classe (cycle 3, cycle 4). A titre d’illustration, en voici quelques unes (parmi une soixantaine) :
Ces diverses activités ont été posées dans une optique « règle et compas », même si les deux premières (nid d’abeilles et Soissons) sont des classiques en programmation Logo et peuvent donc être traitées avec une tortue DGPad.
Une approche par blocs est également possible pour les deux dernières activités (rhomboïdes et lunules), à condition d’utiliser MathémaBlocs, la « surcouche » de DGPad citée au début de l’introduction.
B) Découverte de DGPad via un exemple
C) Quelques activités pédagogiques de l’IREM Paris-Nord
D) Conclusion
Je suppose que de nombreux lecteurs n’ont pas de raison particulière de se former à DGPad, parce qu’ils n’utilisent pas de logiciel de géométrie dynamique ou parce qu’ils en connaissent un autre qui les satisfait. Néanmoins, j’ai quand même tenu à essayer de les convaincre de franchir le pas, en simplifiant au maximum le débroussaillage de ce logiciel novateur (un seul exemple introductif) puis en étudiant plusieurs activités attractives proposées par l’IREM Paris-Nord.
Ces activités ont d’abord été traitées dans une optique « règle et compas », comme l’envisageaient leurs concepteurs, avant d’être résolues en programmation par blocs avec DGPad (nid d’abeilles) ou MathémaBlocs (rhomboïdes, lunules). Les exemples de l’article concernant MathémaBlocs peuvent être téléchargés et testés sur mes pages professionnelles consacrées à Blockly (menu « Démos » de ce lien pour les tests).