Longtemps, le Sahara a été considéré comme une étendue immuable de sable et de roche.

Mais dans les années 1950, un chercheur, Henri Lhote met au jour des centaines de milliers de peintures rupestres dans le sud de l’Algérie. Ces chefs-d’œuvre, datant de la Préhistoire, révèlent au monde occidental un passé insoupçonné.

Avant d’être un désert, le Sahara était un eldorado verdoyant où l’on chassait le lion et l’autruche, où des sociétés culturelles complexes se sont développées. Une vaste enquête archéologique met en lumière un chapitre méconnu de l’histoire de l’humanité : la métamorphose du Sahara .

Grâce aux technologies d’investigation les plus récentes (pour partie héritées de l’exploration spatiale), les scientifiques découvrent de nouvelles preuves ensevelies sous le sable, immergées au fond de l’océan ou gravées dans la pierre, que les instruments d’investigation hautement sophistiqués font parler dans les laboratoires disséminés partout en France (et peu connus du public). C’est une partie scientifiquement instructive de ce document, elle révèle la vie cachée très pointue et très féconde de ces laboratoires universitaires.

Le passage du Sahara vert au Sahara aride est la conséquence d’un phénomène astronomique périodique, de période 26000 ans : la précession des équinoxes qui produit de très puissants changements climatiques cycliques (dans lequel l’humanité n’a aucun rôle). L’étude du Sahara et ses vestiges pourraient aider à comprendre comment les hommes et les animaux ont tenté de s’y adapter, avec une réussite très relative...

Ce document est disponible sur la 5 jusqu’au 14/10/2025.

Peinture rupestre, grotte de Manda Guéli à Ennedi au Tchad, datant de la période 2000 à 500 av. J.-C.