Et si on stockait nos données sur de l’ADN ? De nombreux laboratoires et start-up s’y intéressent. L’une d’entre elles a d’ailleurs réussi à encoder la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen sur de l’ADN conservé dans des capsules aux archives nationales.
Alors que les quantités de données numériques croissent de façon exponentielle, leur stockage électronique montre de réelles limites. Et si l’ADN devenait notre meilleur allié dans la sauvegarde de nos données ?
Les centres de données où sont stockées nos vies numériques sont énergivores et émettent aujourd’hui autant de CO2 que le secteur de l’aviation. Dans ce contexte, plusieurs secteurs de recherches scientifiques s’attèlent au stockage de données numériques sur des brins d’ADN synthétique offrant de nombreux avantages par rapport au stockage, trop coûteux en énergie et en espace, dans des data-centers.
La prochaine révolution numérique serait-elle en train de s’écrire grâce aux prouesses de la chimie et de la biologie de synthèse ?
Cette émission de France Culture fait le tour de la question au stade actuel, déjà très prometteur.