Et si on commençait enfin à percevoir la matérialité du monde virtuel ?
Malgré les apparences, l’envoi d’un mail, un like sur un réseau social, ou encore le visionnage d’une vidéo de chat provoquent bel et bien une dépense d’énergie polluante.
A cette pollution énergétique s’en ajoute une autre : celle liée aux matières premières requises pour la production croissante des outils numériques.
Malgré cette lente prise de conscience, la course au développement de capacités d’échanges virtuels toujours plus rapides, et de stockage de données toujours plus vastes, ne semble pas prête de s’arrêter. De quoi donner un sacré vertige au bord de la matrice.
C’est une émission de France Culture (la méthode scientifique).