Les nouvelles technologies pour l’enseignement des mathématiques
Intégration des TICE dans l’enseignement des mathématiques

MathémaTICE, première revue en ligne destinée à promouvoir les TICE à travers l’enseignement des mathématiques.

Quelques anniversaires en mai
brève mise en ligne le 5 mai 2021

N.D.L.R Bernard Ycart propose aux lecteurs de MathémaTICE des anniversaires significatifs du mois en cours, en liaison avec les mathématiques et les acteurs du domaine à travers l’histoire.

3 mai 1621 : Bacon devant le Parlement
Un juge aussi corrompu ne pouvait pas rester longtemps en fonction. Pourquoi ne s’est-il pas contenté de philosopher sur la science ?

3 mai 1775 : L’académie n’examinera plus de quadrature
Il était temps&nbsp ! Depuis quelques années, l’insistance d’amateurs aussi naïfs qu’incompétents faisait perdre beaucoup de temps aux examinateurs.

4 mai 1637 : privilège du Roi pour le discours de la Méthode
Descartes a fait le choix d’écrire en français pour être lu. Il s’attend à des critiques, qu’il supporte plutôt mal.

8 mai 1686 : Newton signe la préface des Principia
Ce livre va révolutionner la science, et donner du travail aux mathématiciens, pendant plus d’un siècle. Mais que fait-il pendant ce temps ?

11 mai 1896 : deuxième édition de Symbolic Logic
La logique mathématique commencerait-elle à avoir du succès ? Ou bien est-ce dû à la célébrité de l’auteur, Lewis Carroll ?

12 mai 1003 : mort du pape Sylvestre II
Le pape Sylvestre, alias Gerbert d’Aurillac, laisse une œuvre mathématique plutôt avancée pour l’Europe de son époque. Sa légende noire va commencer.

16 mai 1718 : naissance de Maria Agnesi
Son père a l’intention de lui enseigner le français, le latin, et bien d’autres choses. Pour lui obéir, elle deviendra une mathématicienne célèbre, avant de reprendre sa liberté.

17 mai 1902 : découverte de la machine d’Anticythère
Cela faisait quelques mois que des pêcheurs d’éponge avaient découvert cette épave, mais les quelques morceaux de métal corrodé qui sont remontés ce jour-là, vont faire sensation.

18 mai 1048 : naissance d’Omar Khayyam
Il sera beaucoup plus connu comme poète que comme mathématicien. Pourtant, il est le premier à avoir classifié, et résolu géométriquement, les équations du troisième degré.

19 mai 805 : mort d’Alcuin
Il a été le ministre de la culture de Charlemagne, et nous a laissé un recueil de récréations mathématiques, « Pour affûter la jeunesse ».

21 mai 1848 : mort de Pierre Laurent Wantzel
À seulement 34 ans, il est victime de toutes sortes d’excès. Dix ans auparavant, il avait mis fin à la trisection de l’angle et à la duplication du cube, en un seul article.

22 mai 1649 : privilège royal pour la machine de Pascal
Pascal est maintenant protégé des faussaires et autres malandrins, mais la garantie royale ne suffira pas pour faire de la Pascaline un succès commercial.

22 mai 1832 : Dirichlet épouse Rebecka Mendelssohn
Trois ans auparavant, il traitait de la convergence des séries trigonométriques, le voici désormais intégré au gotha de la musique européenne.

23 mai 1857 : mort de Cauchy
Quatre mois auparavant, il avait eu l’élégance de reconnaître la supériorité des résultats de Kummer sur le chemin du dernier théorème de Fermat.

24 mai 1543 : mort de Copernic
Selon la légende, il aurait eu la joie d’admirer les premières copies de son « De revolutionibus orbium celestium » dans ses derniers instants.

25 mai 1712 : Jean Bernoulli écrit à Leibniz
Il lui démontre, en utilisant son propre calcul différentiel, que le logarithme d’un nombre négatif est égal à celui de sa valeur absolue. Leibniz n’est pas convaincu.

26 mai 735 : mort de Bède le Vénérable
Dans un Moyen-Âge européen fort peu mathématique, il aura été un des rares à connaître suffisamment d’arithmétique pour traiter du comput pascal.

28 mai 585 av. J.-C. : Thalès a prédit une éclipse
Hérodote a noté pour la postérité cet événement mémorable, mais l’exploit était assez courant à Babylone, déjà plusieurs siècles auparavant.

29 mai 1453 : prise de Constantinople par les Turcs
De nombreux manuscrits grecs sont amenés à Rome par des chrétiens orthodoxes. Parmi ces manuscrits, une partie des Arithmétiques de Diophante, inconnues en Europe jusque-là.

29 mai 1832  Évariste Galois écrit à Auguste Chevallier
« Je meurs victime d’une infâme coquette, et de deux dupes de cette coquette ». Il n’avait pas encore 21 ans.