Pendant très longtemps, on pensait que le cerveau, une fois atteint l’âge adulte, ne faisait que se dégrader : nous perdions chaque jour des milliers de neurones, sans qu’aucun nouveau ne réapparaisse.
Cette idée (fausse) a été, au cours du XXème siècle, lentement mais sûrement battue en brèche. Il est aujourd’hui établi que non seulement, certaines zones de notre cerveau peuvent produire, tout au long de notre vie, de nouveaux neurones mais plus avant, que le cerveau, lorsqu’il est lésé notamment, est capable de se réorganiser dans une certaine mesure pour compenser ces lésions.
Bref, que cet organe que l’on pensait immuable est en fait doué d’une surprenante plasticité.
C’est une émission de La méthode scientifique, sur France Culture.