En pleine réforme Blanquer, alors que son projet de loi « pour une école de la confiance », adopté en première lecture à l’Assemblée en février, reste controversé, comment croire encore au prestige d’un métier si violemment remis en cause dans certains établissements, si constamment déprécié par les politiques publiques, et tellement moqué pour ses prétendus privilèges ?
Auteur déjà de Les petits Blancs (Plein Jour, 2013) et d’un Autoportrait du professeur en territoire difficile (Gallimard, 2011), Aymeric Patricot, professeur en classe préparatoire et essayiste, pose la question dans Les Bons Profs qui paraît aux éditions Plein Jour.
Alors que la saison des concours est ouverte avec les épreuves écrites du CAPES, porte d’entrée vers l’enseignement, le métier connaît une crise des vocations, avec un nombre d’inscrits qui baisse depuis une dizaine d’années.
Pourtant, selon Aymeric Patricot, il s’agit d’un métier qui se découvre à mesure qu’on le pratique. En enseignant, le professeur en apprend tout autant sur lui-même et s’interroge sur sa propre pratique, pour découvrir progressivement les multiples facettes du métier.
Il s’explique sur l’antenne de France Culture.