Paru en septembre 2011, GeoGebra 4.0 bénéficie d’un intense et long travail sur son code source mené par une équipe aussi nombreuse que dynamique [1], qui permet maintenant, à l’aide de cet outil qui ressemble de plus en plus à un couteau suisse,
Il y a encore bien plus (entre autres, l’export en html5 qui devrait permettre à GeoGebra de "tourner" sur portables comme le fait déjà JSXGraph, la possibilité de jouer de la musique, les diagrammes de Voronoi dynamiques... [2]). Même si beaucoup de ces nouveautés existaient déjà dans d’autres logiciels avant [3], l’extraordinaire capacité de l’équipe de GeoGebra à s’inspirer du meilleur de ce qui se fait ailleurs fait de GeoGebra 4.0 une sorte de synthèse de l’état actuel de la géométrie dynamique (et bien plus que de la géométrie d’ailleurs). Par exemple, ce logiciel couvre à lui tout seul le programme de BTS !
Voici un fichier (il date d’août 2011 et se trouvait sur http://www.recit.qc.ca/) listant à titre indicatif les nouveautés de GeoGebra 4.0. Il sera mis à jour lors de la sortie officielle de la nouvelle version.
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[1] même si ça ne se voit pas lors de l’utilisation du logiciel, il gère maintenant l’infini, et peut être considéré à part entière comme un logiciel de géométrie projective ; dans un registre voisin, on notera la présence, entre autres, de la cubique par 9 points, jusque-là uniquement présente dans Kig...
[2] Personnellement, j’ai particulièrement apprécié la possibilité de créer un polygone par intersection ou réunion de polygones !
[3] entre autres, le "fil à la patte" de CaRMetal, la possibilité de lier un point à l’intérieur d’un polygone ou un disque, le lieu d’un point défini par curseur, etc.
[4] Simplification, développement, factorisation, substitution, dérivée et primitive
[5] Mais pour celui représentant la substitution, la flèche est dans le sens inverse de celle de l’algorithmique ; elle est à lire comme devient plutôt que comme dans...