Et pas qu’un peu...
Voici ce qu’en dit Pierre-Yves Gosset, délégué général de Framasoft :
"Comme vous le savez peut-être (j’espère, en tout cas, où alors on a raté un truc !), l’association Framasoft a lancé l’an passé une campagne intitulée Dégooglisons Internet : http://framablog.org/2014/10/07/degooglisons-internet/
Cela avait eu pour conséquence la mise en place du site internet :
https://degooglisons-internet.org
Avec un plan sur 3 ans pour « Dégoogliser Internet » (vous pouvez voir ma mouille expliquer tout ça sur http://video.rmll.info/videos/google-facebook-etc-pourquoi-et-comment-decoloniser-internet/)
Et bien je profite de l’occasion du premier anniversaire de cette campagne pour annoncer que nous sortons 5 nouveaux services libres, éthiques, décentralisés et solidaires aujourd’hui même.
http://framablog.org/2015/10/05/degooglisons-saison-2-ils-ne-savaient-pas-que-cetait-impossible-alors-ils-lont-fait/
Ce qui commence à faire nombre d’alternatives intéressantes :
- https://framindmap.org : alternative à Bubbl.us, pour créer des cartes heuristiques en ligne ;
- https://framadate.org : alternative à Doodle, pour organiser ses rendez-vous ;
- https://framacalc.org : alternative à Google Spreadsheet, pour gérer des feuilles de tableurs collaborativement ;
- https://framapack.org : alternative à Google Pack, pour installer plusieurs logiciels libres sous windows en 3 clics ;
- https://framasphere.org : alternative à Facebook/Twitter, basée sur diaspora*, comme réseau social ;
- https://framabin.org : alternative à PasteBin, pour échanger des données chiffrées ;
- https://framalink.org : alternative à bit.ly, pour raccourcir des URL trop longues ;
- https://framapic.org : alternative à img.ur, pour partager des images ;
- https://framavectoriel.org : alternative à youidraw, pour dessiner en ligne ;
- https://framabee.org : alternative à Google Search, pour... trouver de l’info sur Internet ;
- https://git.framasoft.org : alternative à GitHub & Google Code, pour partager son code source ;
- https://framagames.org : alternative à kongregate.com, pour se distraire/jouer en ligne ;
- https://framanews.org : alternative au défunt Google Reader, pour gérer ses flux RSS ;
- https://framabag.org : alternative à Pocket, pour pouvoir lire à tête reposée les pages internet intéressantes ;
- https://framabookin.org : alternative à Google Books, pour se constituer une bibliothèque d’ePub en ligne ;
- https://framadrive.org : alternative à Dropbox, pour stocker ses fichiers/calendriers/contacts (sortie officielle aujourd’hui !) ;
- https://mypads.framapad.org : alternative à Google Docs, pour gérer des documents collaboratifs (sortie officielle demain 6/10) ;
- https://framaboard.org : alternative à Trello, pour gérer ses petits et grands projets (sortie officielle mercredi 7/10) ;
- https://framadrop.org : alternative à WeTransfer, pour partager petits et gros fichiers (sortie officielle vendredi 9/10) ;
Tout ça en un an, je pense qu’on a pas à rougir. Surtout pour une association dont le modèle de financement est quasi-exclusivement basé sur les dons de particuliers même si les dons entreprises sont les bienvenus !).
Notez que tous ces services sont respectueux des cerveaux et des données des utilisateurs : pas de publicité, et pas d’utilisation (ni revente, évidemment !) des données, qui sont autant que possible chiffrées.
Par ailleurs, certains sont de vrais succès plébiscités par le public :
- on doit être un des plus gros hébergeurs de pads publics européens, si ce n’est mondial ;
- Framadate, c’est + de 500 nouveaux sondages par jour ;
- Framasphère, c’est « seulement » 20 000 membres, mais qui peuvent discuter avec les +250 000 de diaspora (et puis on a survécu à Ello)
- notre gitlab héberge plus de 1 200 projets etc.
Si vous voulez en savoir plus, nous avons créé un espace presse ici :
http://degooglisons-internet.org/medias
Et donc, nous pouvons annoncer que ce projet continuera sur 2015/2016 avec des alternatives à Skype, Google Agenda, Google Maps, Google, Slides, Google Groups, etc.
Mais chaque chose en son temps.
En attendant, nous espérons que ce projet contribuera à sensibiliser le grand public sur le problème de la centralisation des données. Problème auquel, à notre avis, le logiciel libre représente la seule réponse valable. (nous avons des projets pour essaimer et promouvoir l’auto-hébergement, mais ça fera l’objet d’un prochain mail)"
Voir aussi le compte-rendu de la visite de Pierre-Yves Gosset à La Réunion